En janvier 2018, le jeune docteur professeur adjoint au Département des maladies du cerveau à l'Université de Cleveland (Florida) avait été récompensé par la faculté de recherche de l'Université de Cleveland, qui est la première au monde à se spécialiser dans les maladies cérébrales. Il a eu le Grant Award dans sa spécialité. Le jeune docteur est titulaire d'un premier diplôme de l'Université de Hopkins en médecine nucléaire et est radiologiste spécialisé dans l'Ohio. Il est maintenant spécialiste de la détection des maladies cérébrales à Cleveland, où il est professeur adjoint et attaché de recherche.
Ainsi, après avoir été couvert d’une pluie de louanges par les médias américains, le nom du chercheur algérien est fréquemment cité par la communauté scientifique et ce, depuis la publication de son étude sur les effets indésirables observés suite à une contamination au coronavirus sur le plan neurologique, dans la célèbre revue scientifique américaine Radiologie, fin mai dernier.
L’évaluation du savant algérien s’est basée sur une étude de cas totalisant 725 patients contaminés par le coronavirus. La plupart vivaient dans les villes les plus frappées par la pandémie, ainsi qu’au niveau du centre médical américain de Cincinnati. Suite à cette étude, Mohamedi et son équipe ont conclu que le fameux virus avait un impact notable sur le système nerveux central, causant le plus souvent des hémorragies intracérébrales et des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Témoignant les faits, le Dr Mohamedi estime qu’il est difficile de déterminer si les symptômes post-traumatiques du coronavirus sont engendrés par une attaque directe du Sras-CoV-2, dit Covid-19, sur le système nerveux. Ce qui ouvre l’hypothèse des symptômes post-traumatiques causés par des pathologies chroniques auxquelles le patient y a déjà été exposé antérieurement.