« Ils m'ont dit que l'Algérie se repose de son passé. C’était également clair d'après les jeunes entrepreneurs que j'ai rencontrés. Ils embrassent l'avenir en lançant des start-up dans les énergies renouvelables, le recyclage, l'informatique et les services professionnels. Ils m'ont parlé en anglais, car ils le voient comme la langue standard de la communication moderne. La langue anglaise est saisie avec empressement par la nouvelle génération algérienne », dit-il.
Pour lui, les Algériens et les Britanniques savent qu’ils vivent dans un monde en évolution rapide, ouvrant de nouvelles opportunités. Il pense qu'à l'avenir, le Royaume-Uni aura un énorme avantage quant à sa capacité à réglementer de nouveaux secteurs, de nouvelles idées et de nouvelles conditions.
« En Algérie, il m’était très agréable de constater une telle détermination à développer avec succès une économie du savoir. Il y a un énorme potentiel à exploiter, car l'Algérie se diversifie économiquement et profite de l’énergie de sa population jeune, dynamique et ingénieuse. Je me réjouis également de voir bon nombre de ce que je décris comme des éléments de réussite énoncés dans le récent plan d’action du gouvernement algérien. Et d’après mes multiples rencontres avec les responsables algériens, j'ai eu le sentiment d’un réel engagement à aller de l'avant, caractérisé par la discipline et le pragmatisme à la britannique », précise-t-il.
Selon lui, les investisseurs britanniques veulent faire plus d'affaires en Algérie et travailler étroitement avec des partenaires algériens pour investir les marchés africains.
« J'ai entendu la même chose de la part des entreprises algériennes. Elles savent que les entreprises britanniques disposent de la technologie, de l’expérience et de l’expertise. Cette complémentarité est bénéfique dans les domaines de l'ingénierie avancée, des technologies agricoles, des industries créatives, de l'éducation, des services financiers, des services médicaux, des TIC et des télécommunications et bien d'autres.
Je veux que davantage d'entreprises algériennes fassent affaire et investissent au Royaume-Uni. Je veux que davantage d'entreprises britanniques viennent en Algérie. Et je veux que les entreprises britanniques et algériennes établissent des partenariats gagnant-gagnant pour l'économie du savoir », conclu-t-il.