Née à El‐Biar, Yasmine Amhis a passé son baccalauréat en Algérie, avant de partir poursuivre ses études supérieures en France, en 1999.
De parents médecins, la chercheuse a d’abord tenté le PCEM (concours d’accès aux études de médecine), avant de décider de se tourner vers la physique. « Ce que j’aime en physique fondamentale, c’est le fait que ce soit une science qui essaie de répondre aux grandes questions, comment fonctionne l’univers… », explique Yasmine. Après un cursus équivalent à Licence‐Master‐Doctorat à l’université Paris 11, Yasmine effectua un post‐doctorat à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse, avant de revenir travailler à Paris, selon le site Francealumni.
Les chercheurs algériens qu’elle a rencontrés l’ont dissuadée de tenter de faire de la recherche fondamentale en Algérie, explique‐t‐elle, faute de moyens. En France d’ailleurs, elle a rencontré peu de chercheurs algériens en physique fondamentale.
Yasmine Amhis travaille au Laboratoire de l’accélérateur linéaire, un laboratoire de recherche en physique fondamentale qui fait partie du CNRS. La jeune chercheuse participe à l’expérience Large Hadron Collider beauty (LHCb), menée au CERN à Genève. L’expérience est menée grâce au LHC (Large Hadron Collider), accélérateur de particules géant, et porte sur la violation de CP.
L’idéal de Yasmine Amhis est de continuer à faire des recherches dans le domaine de la science, satisfaire sa curiosité, rester humble et ne jamais devenir cynique.