On peut largement prétendre que la fin de l'année 2019 a tragiquement été marquée par une terrible fatalité qui a frappé l'univers asiatique. Aujourd'hui, l'un des plus grands continents au monde s'incline face à la maladie qui gagne du terrain chaque seconde au péril de plus d'un milliard de Chinois en panique. Le 30 décembre 2019, un virus mortel envahit la Chine et se propage à la vitesse de l'éclair. Le coronavirus a été dénoncé pour la première fois par le Chinois Li Wenliang, un ophtalmologue qui exerçait à l’hôpital central chinois de Wuhan, sur les réseaux sociaux, soit Wechat. Ce diplômé de l'université de médecine de Wuhan n'a pas été pourtant pris au sérieux lorsqu'il a tiré publiquement la sonnette d'alarme quant à ce virus meurtrier, croyant qu'il profanait de fausses informations en publiant des commentaires sans le moindre fondement. L'autorité chinoise va jusqu'à le convoquer et le réprimander quant à ses allégations non fondées le 3 janvier 2020. Pourtant, celui qui a un Master en médecine avait vu juste, et très peu de temps après sa libération, Li Wenliang avait malencontreusement contracté le virus d'un patient déjà bien affecté. Né le 12 octobre 1986 à Beizhen Liaoning, en Chine, Li Wenliang rend l’âme le 7 février dernier à l'âge de 33 ans.
Après avoir obtenu son diplôme en 2011, Li Wenliang a travaillé au Centre Xiamen de l'Université de Xiamen durant trois ans. En 2014, il retourne à Wuhan pour travailler en tant qu'ophtalmologiste à l'hôpital central. Ironie du sort, ce retour lui a coûté la vie, mettant fin à un brillant spécialiste dans son domaine. Mort d'un héro communiste chinois qui aurait marqué l'histoire, comme quoi, il n'y a jamais de fumée sans feu et certains posts sur les réseaux sociaux ne sont pas à négliger. On compte aujourd’hui plus de 1.000 victimes du coronavirus en Chine, et ce chiffre est loin de s’arrêter là, semble-t-il.