Les péripéties politiques et économiques générées par la récente guerre en Ukraine continueront, assurément, de provoquer des contrecoups fâcheux tous azimuts dans de nombreux pays, particulièrement sur le niveau du pouvoir d’achat des citoyens.
Le boom international des prix des matières premières, à l’image de ceux du pétrole, gaz, blé et maïs, entre autres, ont atteint présentement des records dépassant tout entendement, et le pire est que les analystes les plus avertis ont reconnu qu’ils n’ont pas vu venir ce scénario catastrophe, même pour les pays où la rente pétrolière est considérée comme un « contrepoids » de taille pour faire front à tout imprévu et, partant, équilibrer la charge de la facture d’mportation en inputs, car indispensables à la production nationale des biens, notamment de consommations diverses.
Nul n’ignore que l’Algérie fait partie indissociable de ce cercle de nations dont l’économie est intimement liée à l’addiction à la manne des hydrocarbures. Cela dit, c’est une énième occasion inouïe qui se présente à nous tous pour renverser la vapeur dans le sens d’un changement radical de la politique d‘importation qui, malheureusement, fait toujours mal à nos réserves de change qui, au passage, fondent comme neige au soleil.
Tel un casse-tête chinois, la problématique de l’importation des matières premières focalise l’attention des responsables. Certes, des efforts ont été entrepris ces dernières années dans le but de maîtriser le flux des importations, mais beaucoup reste à faire. La balle est dans le camp de l’Etat mais également dans celui du gouvernement.