Lors de l’examen de la Loi de finances 2023 à l’Assemblée nationale, Brahim Djamel Kassali, l’ex-ministre des Finances, avait prédit que le secteur de l’agriculture devrait enregistrer un taux de croissance de 6,9% en 2023, 5,5% en 2024 et 5,7% en 2025, alors que celui du bâtiment et travaux publics (BTP), un taux de croissance de 5,6% en 2023, 3,9% en 2024 et 4,5% en 2025. A priori, c’est de bon augure.
Tout d’abord, s’agissant du secteur de l’agriculture, en dépit de tous les dysfonctionnements dans les circuits de distribution intervenus depuis le déclenchement de la crise sanitaire (printemps 2020), ces derniers n’ont pas remis en question la capacité de l’Etat à garantir une sécurité alimentaire ; le pays n’a pas été confronté à des situations d’insécurité alimentaire.
L’offre nationale en produits alimentaires a été régulièrement et efficacement relayée par les importations afin d’approvisionner la population. Quant à la question récurrente relative au piège de la dépendance alimentaire de l’étranger, la réponse est que l'Algérie est capable, grâce à ses potentialités et ses atouts, de réaliser sa sécurité alimentaire tôt ou tard.
Du côté du secteur bâtiment, hormis cette histoire des 14 propositions pour la sauvegarde de l'activité et de l'emploi dans le secteur formulées en 2022 par l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), l’activité de l’industrie des matériaux de construction a enregistré des performances exceptionnelles.
Aujourd’hui, les professionnels du bâtiment sont dans l’obligation de renforcer l'outil national de réalisation, encourager l'innovation et la recherche pratique, promouvoir l'entrepreneuriat, tout en veillant à accompagner les porteurs de projets et particulièrement les start-up. Aussi, pour aller vers une meilleure transition énergétique par l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments, il est indispensable de tenir compte des nouvelles techniques, des équipements et des matériaux d’amélioration qui offrent le confort thermique pour les usagers.
