Á peine deux ans après la pandémie de Covid-19, force est de constater que le monde s’est retrouvé embarqué malgré lui dans une nouvelle crise dont la fin n’est pas pour demain. La guerre en Ukraine, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a donné naissance à un contexte international exceptionnel où l’instabilité de l’économie mondiale a contraint une majorité de pays à relever d’importants défis.

L’Algérie, qui s’en sort parfaitement bien grâce à la bonne gouvernance dans la conduite des affaires publiques et la gestion des ressources publiques, ne peut rester éternellement otage des revenus des hydrocarbures. Il est vrai que ces dernières années, les décideurs sont en train de renverser la vapeur en développant une approche qui consiste à bannir le qualificatif de l’État rentier par excellence, en faisant émerger une véritable économie productive et prospère.

Pour ce faire, les pétrodollars amassés par l’Algérie se trouvent, désormais, entre de bonnes mains, comme en témoigne la transparence gouvernementale dans l’affectation de l’argent public. Dans ce même ordre d’idées, il faut garder à l’esprit que le défi de la gestion de la rente pétrolière pour le développement du pays nous impose de passer d’une logique de répartition à une logique de production, d’une situation déséquilibrée, opaque et inéquitable, car coupée de la population, à une situation avec plus de transparence avec un accompagnement plus important et palpable des compétences là où elles se trouvent.

Effectivement, notre pays jouit d'un immense gisement de talents dans tous les domaines d’activités économiques, scientifiques, technologiques et culturelles. Aussi, il est vraiment regrettable de ne pas en profiter pour l’édification de l’Algérie nouvelle.