Présenter de manière récapitulative le tableau de bord du Gouvernement algérien, précisément à la clôture de l’année 2022, est à nos yeux un travail très significatif et intéressant à la fois. Pour la majorité des observateurs de la vie économique nationale et internationale, le fait saillant de l’année qui vient de s'écouler n’est autre que la remontée remarquable des cours des hydrocarbures après plusieurs années de repli.

Quant aux recettes des exportations hors hydrocarbures, ces dernières devaient atteindre entre 6,5 et 7 milliards de dollars en 2022, une hausse extraordinaire ! D’ailleurs, dans ce même sens, les prévisions tablaient sur des recettes d’exportations de marchandises devant atteindre 56,5 milliards de dollars à la fin de l'année 2022, dont 49,5 milliards USD d'exportations d'hydrocarbures. Cependant, rendre publics les principaux indicateurs de l’économie nationale à la veille de chaque fin d’année ne peut que conforter les citoyens dans leur confiance envers leurs dirigeants politiques et économiques.

Sans analyse poussée, force est d’admettre que la balance « comptable » de l’action gouvernementale penche en faveur d’un bilan positif, en témoignent les nombreux acquis obtenus jusqu’à présent tous domaines confondus.

Après environ deux ans de pandémie, le pays a entrepris avec succès son redressement économique, dont la croissance du PIB hors hydrocarbures devait s'accélérer pour atteindre 3,2% en 2022, contre 2,1% en 2021. Sur un autre chapitre, l’excédent de la balance des paiements a conduit à une augmentation de la réserve de change à 60 milliards de dollars ; une première depuis l’année 2014.

Enfin, la liste des bons points de l’économie algérienne reste longue sans amplifier la réalité du bilan. Néanmoins, seul bémol dans ce tableau réconfortant, demeure celui du talon d’Achille de l'économie nationale, à savoir l'inflation et le pouvoir d’achat des Algériens qui doivent être maîtrisés et pris en charge dans les meilleurs délais.