« Gouverner, c’est prévoir. Ne rien prévoir, ce n’est pas gouverner, c’est courir à sa perte. » Comme à l’accoutumée à l’occasion de chaque fin d’année, l’heure est à l’évaluation des bilans du mandat. Passage obligé pour toutes les personnalités politiques de ce monde. En Algérie, indubitablement, ce sont les trois ans de l’élection du président de la République Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême qui vont faire l’objet d’un diagnostic en long et en large de sa politique de gouvernance.
Les observateurs de la scène politique, les analystes socio-économiques ainsi que la presse vont décortiquer les grandes actions réalisées sous la présidence d’Abdelmajid Tebboune et ce, depuis le 12 décembre 2019. Eclairages. Certes, la première présidence de Tebboune a été entamée en décembre 2019 dans une situation conjoncturelle pour le moins exceptionnelle, avec en prime une mission presque impossible : celle de « gommer » à tout jamais l'énorme gâchis des 20 dernières années de pouvoir de son prédécesseur. A cette époque, les défis étaient nombreux, parfois très difficiles à relever pour la réalisation de son projet d’Algérie nouvelle. Mais, en un laps de temps record, les premières actions de Tebboune ont commencé à remodeler le paysage politique et socio-économique du pays dans le sens du changement et du bien-être de tous.
D’ailleurs, en joignant l’acte à la parole, qui est un principe immuable du chef de l’Etat, la mise en oeuvre de ses 54 engagements qu'il avait promis devant le peuple durant sa campagne électorale est en voie de devenir une réalité. Le climat général de l’Algérie de 2022 est bien différent des années de clair-obscur. L’Algérie nouvelle connaît de profondes évolutions politiques, sociales, économiques et culturelles. Du reste, beaucoup de pays dans le monde envient la stabilité politique et sociale de notre pays à telle enseigne que certaines nations sont avides de dupliquer les expériences pionnières dans différents domaines de la vie politique, économique, sociale et sécuritaire.
En réformateur avisé, le président de la République a vu juste en lançant les nombreux chantiers de l’édification de la nouvelle Algérie. Tebboune a procédé à une véritable révolution dans le mode de gouvernance. Comme l’a si bien résumé l’agence de presse algérienne, je cite : « L'Algérie a réussi, au cours des trois dernières années, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à mener à bien une expérience démocratique et de développement pionnière à partir d'une transition politique harmonieuse conforme aux principes constitutionnels et à la volonté populaire et d'une relance économique basée sur la valorisation des capacités nationales et la libération des initiatives et des énergies de la jeunesse. » Cette expérience a été mondialement louée par plusieurs organismes onusiens et laboratoires de recherche spécialisés qui ont été unanimes à saluer, à travers les différents rapports et observations publiés, les résultats positifs des chantiers de réforme entamés par Abdelmadjid Tebboune, après avoir été élu président de la République en décembre 2019 et ce, à travers une stratégie globale fondée sur une vision politique claire à laquelle a adhéré le peuple algérien et les différentes forces vives du pays.
Effectivement, à la faveur de ce troisième anniversaire de l’ère Tebboune, le temps aura donné raison au peuple algérien d’avoir accordé sa confiance à un président qui a su redorer le blason de l’Algérie à l’orée de la nouvelle année 2023 qui s’annonce sous de meilleurs auspices. Du côté des citoyens en général et des ménages en particulier, les bonnes nouvelles se sont succédé, notamment en ce qui concerne le relèvement du niveau du pouvoir d’achat, puisqu’en trois ans de présidence, Tebboune a décidé des revalorisations des salaires des travailleurs, des pensions de retraite et les allocations chômage.
Sur un autre volet, les mesures de plafonnement des prix des produits de large consommation adossées à une sévère législation n’ont fait qu’éradiquer l’anarchie qui régnait en maître au niveau du marché des produits alimentaires. Par ailleurs, dans les autres domaines qui touchent directement le bien-être du quotidien de l’Algérien, des efforts colossaux ont été entrepris, à l’image de la prise en charge des préoccupations des habitants des zones d’ombre, mais aussi l’accès au logement, aux soins et à l’éducation des enfants partout sur le territoire national, ce qui a nécessité des dépenses à coût de milliards de dinars du budget de l’Etat. On ne peut pas manquer, d’autre part, de louer les prouesses du président Tebboune dans sa volonté de replacer notre pays dans l’échiquier mondial en retrouvant toute sa place dans le concert des Nations. Dans ce sens, c’est une première de tenter de prendre place aux côtés du groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).
Enfin, sur un autre plan, Tebounne a brisé tous les tabous en matière de mode de transparence et de communication avec son peuple en insistant sur le principe du partage de l’information avec les Algériens par le truchement des rencontres périodiques avec les médias nationaux, mais aussi par sa remarquable présence sur les réseaux sociaux. A chaque fois que l’occasion se présente, le président Abdelmadjid Tebboune s’adresse en direct à la population algérienne en livrant toutes les réponses aux interrogations des uns et des autres avec un franc-parler que tout le monde lui reconnaît. Pour ce qui reste à faire, le meilleur est à venir avant la fin de sa première mandature.